Luciano, Marisa e Jean-Pierre

Luciano De Crescenzo, Marisa Laurito e Jean-Pierre Duriez (Così parlò Bellavista).

Les merveilleux hasards de la vie de Jean-Pierre Duriez

L’aventure artistique romaine commence en 1976 quand Jean-Pierre Duriez intègre le Studio Teatrale Fersen avec sa femme, Jackye Fryszman, petite cousine d’Alessandro Fersen, qui deviendra scénariste et autrice.

Ils sont jeunes étudiants, et le premier merveilleux hasard fait qu’ils habitent à Trastevere, juste un étage au-dessous du journaliste et acteur John Francis Lane qui devient vite leur ami. Ils traversent le Tibre pour se rendre à l’école de théâtre située près du Palazzo Farnese, proche de Campo di fiori où la découverte du Cinema Farnese, une salle d’art et d’essai, fera leur bonheur tout au long de cette année exceptionnelle d’apprentissage du théâtre qui se clôturera par un stage avec Vittorio Gassman préparant la mise en scène de son Oedipus Rex pour la Rai2.

Si Duriez deviendra comédien, mais aussi réalisateur, il ne cessera pendant toutes ces années de dessiner, gribouiller, croquer et peindre sur des carnets le monde qui l’entoure, ce grand théâtre, cette comedia del’arte. Et puis, au tournant du siècle, de retour à Paris, mais toujours à cheval entre ici et là-bas, Naples principalement, le destin l’oriente entièrement vers l’expression picturale. Immédiatement, il participe à de nombreuses expositions tant en Italie qu’en France. De nouveau, il rencontre des gens extraordinaires, amoureux de l’art, collectionneurs, Françoise et Jean-Pierre Russo-Marie à Sèvres, Pasquale Persico à Naples, pour ne citer qu’eux.

Jusqu’au jour du dernier miracle en date, la rencontre improbable, cinématographique fellinienne, avec Aldo et Françoise Tassone. Improbable parce qu’ils ont habité 40 ans durant à Rome (sans jamais croiser le chemin de JP Duriez), et qu’ils viennent d’emménager à Meudon, près de Sèvres, à deux pas de l’atelier du peintre. Que font-ils là, à la terrasse de ce petit café ? Ma ! La magie du merveilleux hasard, bien sûr, qui fond sur eux avec l’amitié fulgurante.

Il se trouve que Jean-Pierre Duriez prépare une grande exposition de peinture, LES AMOUREUX DU CINÉMA. Les Tassone incarnent aussitôt pour lui le symbole vivant de ces amoureux du cinéma. Enthousiasmés par ce projet, François et Ado vont tout mettre en œuvre pour l’aider à voir le jour d’abord à Rome, comme une boucle à boucler presque 50 ans après, au mythique cinéma Farnese.

Jackye FRYSZMAN con Amore del Cinema e del’Arte !
Autrice

Incontro di Aldo e Jean-Pierre

C’era un piccolo bar senz’anima ne charme che stendeva i suoi tavolini di bambù lungo il marciapiede.
Lo spazio era stretto ma bastava per sistemare 2 o 3 clienti ogni tavolino…

Rencontre de Aldo et Jean-Pierre

C’était un petit café sans âme ni charme qui allongeait ses tables de bambou le long du macadam. L’espace y était étroit mais suffisant cependant pour que l’on puise y installer 2 à 3 consommateurs.